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Du riz contre des pierres

Madagascar, prospecteurs, pierres précieuses un terrain idéal.

Des pierres exclusives et la possibilité d’ouvrir d’énormes mines, comme de plus  discrètes, où le chef du village a la possibilité de répondre aux besoins de la population, grâce aux richesses récoltées.

 J’ai suivi une équipe qui ouvre des mines et récolte les fruits du labeur de différents villages de brousse en le faisant :

« dans le respect de la personne et des traditions.»

premier stop

Sur la route des villages

Les échanges se font dans une case ou à l’ombre d’un arbuste mais toujours à l’abri des regards indiscrets. La peur des pillages, des  vols de mine règne sur les villages. Les mineurs redoutent de devenir de simples travailleurs à la botte de marchands ou de militaires tel que le capitaine Fanéva, chef de plusieurs groupes armés censés garantir la « sécurité du territoire ». Je me suis également rendu dans d’autres villages où des équipes de prospecteurs possédaient des mines et aidaient les villageois à en découvrir de nouvelles, grâce à l’analyse des sols…

Cependant, pour certains villages où la qualité, la raréfaction de l’eau et l’accès aux besoins de premières nécessité ne sont plus q'un vague souvenir, ce business extrêmement lucratif, se transforme souvent en une forme d’esclavagisme.

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Dans le premier village

Ici c'est avec la matriarche qui négocie.

echange de pierres

Tous repasse par cette femme, de la négociation à la vente elle gère d'une main de fer et Interdit de voir leurs mines, bien cachées à plusieurs kilomètres en brousse et personne mise a par les mineurs ne connaissent l'emplacement, mais d'après l'équipe que je suivait, la bonne qualité des pierres présenté ce jour là en disait long sur leurs savoir faire . 

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Plus nous pénétrons en brousse plus le manque d’eau se fait sentir, la terre est sèche,poussiéreuse et craquelle sous le soleil ardent rendent l’air ambiant lourd.

les quelques arbres, souvent épineux, on du mal à prodigué assez d'ombre pour rafraîchir quoi que se soit . Les cactus, ici ou il ne pleut plus les habitants savent en tirer profit, ils les récoltent, brûlent ou coupes les épines pour le fourrage des animaux et trop souvent permettre aux gens de se remplir l'estomac quand tous viens à manquer.

la chaman

Village le plus reculé de tous.

Départ pour les mines le lendemain matin

Plusieurs heures séparent le village des premières mines. Sur notre trajet on traverse d'anciennes foret complètement ravagées par le manque d'eau, d'exploitations pour le charbon et les anciennes culture sur brûlis tous est sec et une sensation étrange ou tous ce meurt autour de nous.

Pour ces hommes tous

manque, travaillent régulièrement à plusieurs mètres sous terre à la recherche du précieux sésame.

Avec rien de plus qu’une barre à mine en guise d'outil et pour les gravas, c'est à la main qu'ils les extrais.

Encore deux heures et demi de marche en pleine brousse, rationnés en eau, nous voilà avec un autre mineur, a notre arrivé il se reposait et se désaltèrai  avec une eau boueuse, c'est à ce moment là que l'on comprend pourquoi ces hommes risquent leur vie en creusant et cherchant avec toujours plus de risques.

retour village

RETOUR AU VILLAGE

pierres

Calibrage, observations, notifications des cailloux qui ont été sortis par les mineurs durant la semaine.

reunion de village

Avant de repartir, on descend du 4/4 les quelques rations de nourritures et d'eau que l'équipe a rapporté aux villages et aux familles des mineurs.

Une maigre carotte mais tout de même vital pour qu'ils continuent de creuser .

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